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Sur un coup de tête, je reprends mes envies de monotypes
que je transpose à l'atelier de gravure.
Mais la manipulation des encres est compliquée, j'applique comme je peux tantôt au rouleau, tantôt à la spatule.
ça fait des épaisseurs...
le papier est trop mouillé, du coup il s'arrache au niveau du ciel...
ça tombe bien...des nuages!
Un autre essai,qu'avec les rouleaux
cette fois ici, afin de mieux contrôler l'épaisseur, mais du coup,
c'est trop uniforme...
Bref, séance instructive,
mais il y a encore du pain sur la planche!
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D'autres supports semblent se prêter eux aussi
aux joies de la gravure, comme les cartons de pâtissiers, ou les plats de présentation argentés ou dorés.
La surface reste cependant fragile et peut se décoller très facilement;
si c'est voulu, tant mieux,
si ce n'est pas voulu, c'est tant pis, et on peut essayer de recoller tant bien que mal.
L'irrégularité de ces surfaces donne des effets de texture qui permettent de rendre les fonds vivants,
et j'aime assez cela.
Ci-dessous, mon rond gravé, qui a déjà servi deux fois et a été nettoyé.
Les parties noires sont celles où la couche brillante a été pelée.
Ces tirages ont été réalisés à l'atelier de gravure avec une "vraie" presse.
Inconvénient de ces supports, comme le Tetrapack aussi,
la gravure s'écrase au fil des passages à l'impression,
leur durée de vie est donc limitée.
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Embarquée dans l'exploration de la gravure,
je me lance aussi dans l'aventure à la maison en gravant sur du Tetrapack et
en imprimant à l'aide d'une machine à pâtes.
Beaucoup de sites ou comptes Instagram
expliquent le procédé comme par exemple:
kitchengravurebylea sur Insta.
L'encre utilisée ici est une encre à base d'huile de lin de chez Gerstaecker,
le papier est du Canson 180g, je crois,
et il a trempé dans l'eau au préalable.
J'utilise mes photos perso, soit je dessine à main levée ou j'imprime une version noir et blanc et je reporte avec du papier carbone, ça tout dépend de l'humeur...
Ci-dessus, une de mes deux machines à pâtes, la moins chère et la plus légère, et... en l'utilisant je me suis rendue compte que les deux cylindres n'étaient pas tout à fait parallèles. D'ailleurs ça se voit bien sur la première image.
Donc pas chère, mais pas vraiment une bonne affaire pour l'impression!
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Nouveauté cet automne 2023:
mon inscription à l'atelier de gravure de Limay!
Je commence par faire connaissance avec les plaques de Rhenalon (ça pourrait être du rhodoïd aussi).
Pour m'y mettre rapidement, je choisis un motif "prêt à l'emploi" décalqué sur du papier peint auquel je rajoute quelques chats...
Plusieurs essais sont nécessaires au cours desquels les tirages sont tour à tour trop clairs ou trop foncés. Car l'essuyage de l'encre, c'est tout un art!
Puis je me lance dans un de mes sujets favoris, à partir de photos de mes chats.
Et ça été un travail très gratifiant!
A gauche les plaques de rhodoïd gravées,
à droite un des tirages (le moins mauvais) que je n'ai pas pu m'empêcher d'encadrer
dans la foulée...
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Tant qu'il me reste des bâtons de cire à chauffer,
je continue dans mes paysages.
En prenant encore comme modèle une photo prise en fin de journée
cette fois-ci sur les étangs près de Palavas en décembre
avec un joli ciel vert...
Quelques étapes,
ça vient tout doucement,
et le meilleur moment, c'est à la fin,
quand je gratte au couteau dans la cire encore tiède pour dessiner les herbes.
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